SPARTACO GUISCO |
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20 octobre 1911-17 avril 1942 |
Né à Precotto, en Emilie (Italie), domicilié 1 impasse Berthelot à Malakoff (Seine). Issu dune famille de quatre enfants. Ses parents, qui se sont réfugiés en France en 1921, seront naturalisés français en 1932. La famille sinstalle à Villeparisis, dans la banlieue parisienne. Bon élève, Spartaco doit travailler comme peintre en bâtiment et décorateur sitôt son certificat détudes en poche. Après son service militaire à Remiremont et son installation à Paris dans le XIVe, il commence à militer et adhère au parti communiste. Il sengage en septembre ou octobre dans les Brigades internationales, malgré les supplications de sa mère. Il y combattra jusquau retrait de celles-ci. Mobilisé en 1939, il est repéré comme Rouge, ancien des Brigades , et sera victime de brimades. Il combattra courageusement en 1940 et, ayant fait lobjet de deux citations, sera décoré de la croix de guerre avec deux étoiles de bronze. Son frère Ereno, mobilisé également, tombera le 9 juin 1940 au cours des combats sur lAisne. Démobilisé à lété 40, Spartaco Guisco reprend son activité clandestine et entre à lOrganisation Spéciale. Il soccupe de propagande jusquen juillet 1941. Sous le commandement de Conrado Miret-Must, il est ensuite chargé de repérer des objectifs dattentats. Il est affecté au transport de munitions et aménage un dépôt dans une maison située 41 rue des Gâtines (XXe), sous le nom de Roland Roussel . Il était en contact avec Rohregger, chargé de la fabrication des bombes, et de Miret-Must, chargé du recrutement. Cest lui qui, avec Gilbert Brustlein et Gilbert Bourdarias, participera à lexécution du lieutenant-colonel Hotz, Feldkommandant de Nantes, le 20 octobre 1941. Même sous la torture, il ne révélera jamais cette action. Peu avant son arrestation, il reçut de Marchandise, par lintermédiaire de Miret-Must, la tâche de former un nouveau groupe armé dans la banlieue sud de Paris. Mais le 9 février 1942, il est arrêté pour détention darmes, ainsi que de tracts communistes. |