ROGER HANLET

4 décembre 1922 - 9 mars 1942
arrêté le 30 octobre 1941



Dès son retour d’exode, Roger Hanlet, militant ouvrier depuis l’âge de dix-sept ans, reprend contact avec les organisations devenues illégales et, en août 1940, participe aux actions de propagande anti-vichyste, rejoint les Bataillons de la Jeunesse et participe au sabotage d’installations allemandes (incendie de la fabrique «Les Isolants de Vitry», attaques et incendies de garages allemands, sabotages de voies ferrées avec les autres membres du groupe).

Le petit mécano du détachement était le fils du concierge d’un des HLM Ranvier où se réunissait le groupe - la plaque commémorant le sacrifice des sept jeunes combattants a été restaurée et inaugurée le 14 mars 1992, 5, rue Ranvier, en présence d’André Tollet, président du Comité Parisien de Libération, du maire du XIe et du Comité Local de Libération.

Lors de l’arrestation d’Hanlet, Milan et Semahya, le quartier fut entièrement bouclé.

Yvette Sémard, qui habitait en face, avait vu jeter par les fenêtres des armes dont sans doute ces jeunes ignoraient l’existence.

Le frère de Roger Hanlet put échapper à cet encerclement mais il fut par la suite pris et fusillé par les Allemands à Marseille.

Les parents de Roger, la maman de Rizo, celle de Milan, la tante de Bloncourt (Yolande Bloncourt), et tous les parents du groupe furent arrêtés et peu après relâchés. André, le frère cadet de Christian Rizo, alors en province, fut activement recherché mais, averti, il eut la possibilité de se mettre à l’abri. Au total, il y aura 62 arrestations. Les parents Peltier furent internés. Le père de Hanlet et son frère Ivan furent déportés et disparurent dans les camps, comme les familles Semahya, Zalkinov et la mère de Brustlein.

Hanlet
Semahya
Peltier
Rizo
Bloncourt
Milan
Zalkinov